Normalement, je ne suis pas très fan des rassemblements de hippies jongleurs et autres manipulateurs de bolas mais s’il y a un rendez-vous que je ne rate jamais, il s’agit du festival des artistes de rue : Chalon dans la Rue.
Chaque année, je m’applique à voir le moins de spectacles possibles et d’habitude, je remplis assez bien cette mission. Cette année n’aura pas fait exception puisque je n’aurais vu qu’un spectacle, trop occupé que j’étais à écluser les verres qui me passaient entre les mains. Mais je dois admettre que cette année, l’unique création à laquelle j’ai assisté méritait bien un article. Il s’agit d’Envolée Chromatique du bien nommé Collectif Envolée Chromatique, spectacle de 45 minutes créé en 2008.
On nous promettait un «opéra urbain monumental» et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne nous a pas menti. Du monumental, il y en avait à revendre. Sur une bande son jouée frénétiquement par un trio de musiciens, des géants de toile s’animent au milieu du public et dans les airs dans une sorte de grand ballet poétique. Pour tout dire, ce léger manège se mariait à merveille avec la psilocybine qui jouait avec mon cerveau et mes sensations. Naturellement, mes sens altérés auraient pu m’induire en erreur mais pour mesurer la qualité de ce spectacle, voici un petit aperçu vidéo :
Maintenant, le festival terminé, il est temps pour moi de laisser passer la souffrance des lendemains de fête en me disant que, quand même, l’année prochaine il faudrait un peu moins charger la mule.
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